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Le Rêve de l’Autre

Centre d'art Madeleine-Lambert, Venissieux, 2023                                 

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Vue de l’exposition Le Rêve de l’Autre

Centre d'art Madeleine-Lambert Venissieux, 2023,     photo © Blaise Adilon

Le rêve de ceux qui rêvent concerne ceux qui ne rêvent pas. Parce que dès qu’il y a rêve de l’autre, il y a danger. À savoir que le rêve des gens est toujours un rêve dévorant qui risque de nous engloutir. Que les autres rêvent, c’est très dangereux. Le rêve est une terrible volonté de puissance. Chacun de nous est plus ou moins victime du rêve des autres. [...] Méfiez-vous du rêve de l’autre, parce que si vous êtes pris dans le rêve de l’autre, vous êtes foutu.


Gilles Deleuze, Qu’est-ce qu’un acte de création ?, 1987


 

Vues de l’exposition

Le Rêve de l’Autre

 

Centre d'art Madeleine-Lambert Venissieux, 2023, photo © Blaise Adilon


Au Centre d’art Madeleine Lambert de Vénissieux, à partir de cette citation du philosophe Gilles Deleuze (1925-1995) qui inspire son titre à l’exposition, M’barka Amor imagine des œuvres dont on pourrait dire qu’elles évoquent ce qui se produit lorsque les autres rêvent pour ceux et celles qui ne rêvent pas. C’est avec pour matière le souvenir de rêves d’exilé.e.s tunisien.ne.s — « la France ça sent bon » — de rêves de ses parents, de rêves faits à leur place, ou à sa place, à elle, mais aussi des rêves entêtants de l’orientalisme 1, qu’elle nous invite à cheminer dans Le Rêve de l’Autre. (...)

Extrait du livret d'exposition, Eva Barois De Caevel, février 2023

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Silsila, le voyage des regards

Institut des Cultures d’Islam - Paris, 2022

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Alors que prospèrent les tentatives de polarisation de la pensée, l’exposition « Silsila, le voyage des regards », présentée du 31 mars au 31 juillet 2022 par l’Institut des Cultures d’Islam, interroge tout en nuances les notions de transmission et de représentation à travers les œuvres d’artistes qui vivent en France et dont l’histoire personnelle ou familiale s’inscrit dans un parcours migratoire.
Silsila (« la chaîne » en arabe) évoque les liens de filiation qui unissent les êtres ou les événements, suite de maillons singuliers mais indissociables, comme autant de destinées entrelacées.

Tissant délicatement les fils de leurs origines, les artistes alternent les médiums et les registres, la figuration et l’abstraction, pour convoquer des imaginaires renvoyant à l’intime et aux souvenirs, aux symboles et aux rituels. Ils explorent l’histoire de l’art et la poésie, analysent l’héritage au sens propre comme au figuré et affirment des identités féminines en mouvement, dépassant les normes de la tradition. Entre passé et présent, ici et là-bas, leurs œuvres invitent à un voyage des regards.

Les Orientales
Vue de l’installation ©Adagp - Crédit : Institut des Cultures d'Islam

Crédit photo : Marc Domage - Paris – 2022

Démêle, Discipline et Nourrit Intensément 

Fondation H – Paris, 2021                                 

Vue de l’exposition Démêle, Discipline et Nourrit Intensément

Fondation H – Paris

Photo © Nicolas Brasseur

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Fondation H – Paris présente

Démêle, Discipline et Nourrit Intensément,  12 juin au 30 juillet 2021.

L’artiste y déploie l’installation qui donne son nom à l’exposition au rez-de-chaussée, la performance mise en scène par M’barka Amor lors de l’ouverture de l’exposition, Passe-moi les clés, ainsi que la vidéo Now I’m White, présentée au sous-sol.

L’enchevêtrement d’objets patiemment créés dans l’atelier de l’artiste en 2021 et qui constitue l’installation Démêle, Discipline et Nourrit Intensément rassemble des dessins-collages (série Fétiche ChapeauBleu et Fétiche Chien Oublié), des broderies et linogravures sur napperons (série Surface / Support), des chapelets façonnés à plusieurs mains en argile naturelle (série BlancChapelet), des objets en argile naturelle (série Les Articulations) ainsi que des contenants-récipients en terre et argile naturelle, eux aussi créées à plusieurs mains (série J’attends).

La performance présentée par M’barka Amor à l’occasion de cette exposition incarne et habite cet ensemble d’objets tel un rite de passage d’un état à un autre : sa peau devenue blanche, l’artiste revendique un nouveau statut sociétal.

Avec beaucoup d’humour et un sens aigu de la dramaturgie, l’artiste incante Passe-moi les clés, en activant l’installation.

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Je suis moi-même le soleil
Galerie 31Project - Paris 2022
 

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« L’Europe n’est pas mon centre [...] Pourquoi voulez-vous que je sois le tournesol qui tourne autour du soleil? Je suis moi-même le soleil. » *


L’exposition collective «Je suis moi-même le soleil» /

«I, Myself, Am The Sun» regroupe le travail de cinq artistes plasticiens de la diaspora africaine. Les œuvres de Hakeem Adam, M’Barka Amor, Valerie Asiimwe, Nú Barretto et Leonard Pongo interrogent les paroles du cinéaste sénégalais Ousmane Sembene.

Quel est donc notre centre quand on est soi-même traversé par plusieurs espace-temps et réalités?

Comment repenser les géographies et superposer les cosmogonies pour créer une nouvelle réalité

diasporique ?

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Vue de l’installation Je suis moi-même le soleil

Galerie 31Project ©Adagp - Paris 2022 - Crédit photo © Nicolas Brasseur

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